la préparation physique spécifique
Dernière mise à jour : 26 mars 2023
Bosser spécifiquement du D+, c'est de la PPS ! 😎
Dans un précédent article on faisait le point sur la planification de l'entraînement et sur les 6 différentes périodes de ta saison :
la période de reprise (1 à 5 semaines) : elle suit la coupure de fin de saison;
la période de préparation générale (2 à 3 mois) : c'est la réelle première période d'entraînement;
la période de préparation spécifique (2 mois) : la plus haute en intensité;
la période d'affûtage (1 à 2 semaines) : tu commences à préparer ton corps à la course;
la période de course (1 semaine) : tu fais du "jus" et tu t'occupes des derniers préparatifs;
la période de transition : la période la plus cool de l'année
On fait le point aujourd'hui sur la troisième période, la préparation spécifique (PPS).
Cette période fait suite à la préparation physique générale et démarre à l'approche de ton début de saison ou de ton (tes) objectif(s) annuel(s). Pendant plusieurs mois tu vas venir affiner ton programme d'entraînement pour générer les meilleures performances possibles le jour J.
La préparation générale est alors fortement diminuée voire supprimée en fonction de tes besoins spécifiques et de ton stade de préparation.
La préparation spécifique parait évidente et pourtant un trop grand nombre de sportifs tend à l'oublier. Tous les exercices ne sont pas favorables à ton sport (triathlon, course à pied, swim & run ou encore trail) : ils peuvent représenter une perte de temps, nuire à ta récupération et peuvent même parfois être contre-productifs.
Un sprinteur, par exemple, a surtout besoin d'un maximum de puissance et doit donc travailler la force et l'explosivité à l'entraînement. Les capacités aérobie et l'endurance n'entrent pas dans ses besoins fondamentaux car ils n'ont pas de lien direct avec sa performance durant une course.
A l'inverse, un athlète s'entraînant pour un marathon doit développer au maximum ses capacités aérobies et n'a pas de réel besoin en termes de force et de puissance. Il pourra travailler le gainage en hors saison et faire un peu de renforcement musculaire, notamment pour éviter les blessures au niveau des articulations. Mais rien de ressemblant avec le travail de force et de puissance dont a besoin le sprinteur.
La PPS sera donc très différente entre ces deux athlètes alors que potentiellement la PPG pourrait être identique.
Pour un triathlète ou un coureur comme toi, cette période d'environ 2 mois sera donc l'occasion pour faire :
des séances au seuil anaérobie (zone 3 et 4)
des séances en résistance
des séances de VMA/PMA (zone 5)
les enchaînements de disciplines (Brick work-out)
les allures spécifiques de course plus on se rapproche de la date
Le but principal de cette période sera d’orienter tes entraînements sur l’objectif pour habituer ton corps aux sollicitations que tu vas rencontrer lors de ta course!
On te conseille vivement de te faire accompagner par un coach (c'est par ici 😎) ou de t'inscrire dans un club de running ou de triathlon afin d'avoir les meilleurs conseils possibles en terme d'entraînement, adaptés à ton objectif.
コメント