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Le triathlon, un sport d'équipements

Dernière mise à jour : 26 mars 2023

Qui dit triathlon dit trois disciplines : la natation, le vélo et la course à pied et donc différents équipements pour chacun de ces sports.


Le vélo est l'équipement le plus important et l'investissement le plus cher quand tu te lances dans le triathlon. Mais au final, ce sont surtout tes jambes qui vont faire la différence !

L’équipement nécessaire va ensuite dépendre principalement du type d’épreuves que tu souhaites faire : la natation dans l'Océan Atlantique ou en mer méditerranée, le vélo en montagne, en mode VTT ou en mode chrono sur du plat, et ensuite la course à pied en mode trail ou en mode route/plat.


La trifonction

C’est une tenue que l'on porte pour faire les 3 disciplines sans devoir se changer à chaque transition. Si tu décides de te lancer d’une manière assidue dans le triathlon et que tu as prévu de faire plusieurs courses durant l’année, l’achat d’une trifonction est indispensable pour gagner en confort durant les trois épreuves et en rapidité dans les transitions.


La trifonction est composée d’une seule pièce, coupée très près du corps. Elle est hydrophobe pour assurer la glisse dans l’eau pendant la natation, possède une peau de chamois fine pour le confort pendant le vélo et constituée de tissu respirant pour évacuer la chaleur en course à pied.


La plupart des modèles sont sans manches mais depuis quelques années, on voit de plus en plus de modèles de trifonctions à manches courtes.


Le matos pour la natation

La natation reste pour beaucoup l’épreuve la plus stressante dans une épreuve de triathlon à la fois car nager sans trop se fatiguer c’est technique plus que physique et que souvent on passe moins de temps à s'entraîner à la piscine que dehors sur un vélo ou en CAP, que la bagarre dans l’eau est souvent déstabilisante et fatigante (surtout au niveau des bouées lors des virages) et surtout car quand on s'arrête de nager, on coule !


Malheureusement dans cette discipline technique, l’équipement ne va pas pouvoir réellement changer les performances, seul l'entraînement et des cours avec un professeur pourront te permettre de progresser !


Pour le matériel de base il faudra des lunettes, une combinaison néoprène (pas toujours obligatoire et parfois même interdite si la température de l’eau dépasse 24.5 °C) plus ou moins épaisse en fonction de la température de l’eau, et un bonnet de bain, qui est presque toujours fourni par l’organisateur de la compétition (lorsque l’eau est fraiche tu peux mettre ton bonnet d'entraînement ou d’une ancienne course en dessous de celui fournit par l’organisation).


Il existe différents types de lunettes de natation disponibles dans les magasins spécialisés mais pas de véritables modèles dédiés au triathlon. Notre seul conseil c’est surtout de ne pas prendre des lunettes de type “suédoises” (modèle sans joints, souvent utilisé en compétition de natation pour leur légèreté et leur bonne étanchéité) car le risque de devoir s'arrêter (et donc de faire du surplace) pour les réajuster suite à un coup de pied ou un coup de bras dans le peloton est relativement important.


La ceinture porte dossard

Une fois sorti de l’eau, lors d’un triathlon, le vélo est la prochaine épreuve. Arrive donc la première transition (T1), et l’objectif de se changer le plus rapidement possible pour ne pas perdre le précieux temps que tu as essayé de gagner lors de l’épreuve de natation. C’est souvent la transition la plus longue car enlever une combinaison néoprène qui colle au corps, seul et essoufflé par la natation reste une épreuve en soi !


En plus de l’équipement vélo que nous allons voir juste après, il va falloir prendre avec soi sur l’épreuve vélo des gels et autres barres énergétiques mais surtout, porter le dossard de l’épreuve dans le dos pour pouvoir sortir du parc à vélo (les arbitres y veilleront). C’est pour ces deux raisons que nous te conseillons vivement d’acheter un porte dossard te permettant de pouvoir rapidement passer du vélo à la course à pied sans devoir changer de t-shirt pour faire passer le dossard de l'arrière du dos à la poitrine. Pour ce type de produit relativement simple, la marque Décathlon est très bien positionnée.


Le vélo, ou plus précisément, la bête !

Tu vas vite t’en rendre compte, que ca soit à l’entrainement ou en compétition lors d’une course, le temps passé assis sur ton vélo est toujours plus long que le temps consacré à la nage ou à la course à pied.


La plupart des triathlètes se lancent dans ce sport d’une manière progressive. Il est donc normal de commencer d’abord par l’achat d’un vélo de route traditionnel avant de monter progressivement en gamme avec l’achat d’un vélo de triathlon. Le marché de l’occasion est très profond et permet de changer assez rapidement de monture !

Le choix de ton vélo est donc très important afin de rendre ce moment agréable et efficace !


Le vélo de triathlon est sans doute l’élément le plus difficile à choisir de l’équipement du triathlète. Avec des prix allant de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros, le choix de la bête est parfois un casse-tête. Alors, que choisir entre un vélo de route léger, un vélo aérodynamique ou un vélo de contre la montre ? Nous vous proposons une sélection de nos vélos favoris dans un autre article.


Tu dois surtout retenir que malgré l’important écart de prix entre deux vélos de la même catégorie, ta performance réelle ne sera que très légèrement impactée. Ce sont surtout tes jambes qui feront la différence ! Par contre, un mauvais choix de catégorie de vélo aura des répercussions sur ton effort et donc ta performance.


On recense deux types de vélo adaptés à la pratique du triathlon :

  • le vélo de route

  • le vélo de contre-la-montre


Le vélo de route

La catégorie des vélos de route regroupe plusieurs sous catégories : les vélos de route traditionnels et aérodynamiques, les vélos de route d’endurance, et les vélos de route de montagne. Malgré des spécificités propres à chaque type, l’apparence globale et les composants restent assez similaires.


Le vélo de route traditionnel est conçu pour rouler sur le bitume. Sur ce type de vélo, la position du corps est sportive et très horizontale, afin de maximiser la vitesse et de minimiser la résistance au vent. Les pièces d’un vélo de route comprennent : un cintre « route », des roues fines et extrêmement roulantes et un cadre léger. Ils sont pensés pour être rapides, pas pour être confortables ! Ils sont parfaits pour ton entraînement et pour tes premiers triathlons. Tu trouveras un large panel de vélos, la plupart des marques disposant de vélos d’entrée de gamme dans cette catégorie avec des prix relativement abordables.


  • Types de surface : route, bitume

  • Types d’usage : entraînement, course

  • Léger et rapide

  • Position sportive, horizontale


Le vélo d’endurance (soit Gravel soit cyclocross) permet à la fois de “borner” sans trop se fatiguer du fait de sa position plus confortable et de ses pneus plus larges, tout en roulant sur différentes surfaces (bitume, terre, graviers). Ce type de vélo n’est pas forcément l’idéal pour des triathlons sur route, mais parfait pour des courses de type gravel, en autonomie.


  • Types de surface : bitume et graviers

  • Types d’usage : endurance, entraînement, vélotaf

  • Rapide et joueur

  • Position confortable mais sportive

Bien qu’ officiellement il n’y ait pas vraiment de catégorie “vélo de montagne" (les coureurs du Tour de France n’ont pas de vélos différents pour la route ou pour la montage, seuls les réglages sont différents), il existe des vélos plus adaptés que d'autres pour avaler les cols de l’Alpes d’Huez ou pour franchir le Mont Ventoux.


Le vélo sera plus léger et plus réactif qu’un vélo de route traditionnel, et surtout équipé de transmissions plus adaptées au dénivelé. Attention donc à choisir pour des triathlons en montage, des vélos équipés de beaucoup de dents au niveau de la cassette arrière et de différents plateaux au niveau de la transmission.

  • Types de surface : route, bitume

  • Types d’usage : entraînement, course en montagne

  • Réactif

  • Position confortable mais sportive

Les vélos de triathlon sont une variante plus aérodynamique des vélos de route. Cet aérodynamisme réduit considérablement la résistance au vent. Les caractéristiques les plus reconnaissables d’un vélo de triathlon sont un cintre droit et un cadre à la géométrie agressive (angles prononcés, tige et cintre bas). C’est cette forme de cadre qui permet au vélo d’être plus aérodynamique. Ce dernier est également conçu pour réduire l’effort produit par le triathlète, qui devra ensuite courir ! Enfin, les jantes des roues sont plus profondes et comprennent moins de rayons que des roues de route normales. Ce type de vélo est fait pour le triathlon surtout quand il est équipé en full carbon ! Si tu as le budget pour ce type de vélo, fonce, tu es sûr de faire le bon choix ! Les coureurs du Tour de France disposent justement de ce type de vélo pour les épreuves en CLM (Contre-la-Montre).

  • Types de surface : triathlon, courses chronométrées

  • Types d’usage : entraînement, compétition

  • Aérodynamique

  • Position agressive, pour une efficacité optimale

Tu sais désormais tout sur les différents types de vélos, bien évidement ton choix va surtout se faire en fonction de deux critères : 1/quel type de triathlon tu vises et avec quel objectif (faire un triathlon sprint pour tester, ou viser directement in HIM ou un IM avec un objectif de temps) et 2/ton budget.


La plupart des triathlètes se lancent dans ce sport d’une manière progressive. Il est donc normal de commencer d’abord par l’achat d’un vélo de route traditionnel avant de monter progressivement en gamme avec l’achat d’un vélo de triathlon. Le marché de l’occasion est très profond et permet de changer assez rapidement de monture !


L’autre option avant de changer de vélos consiste aussi à changer de roues, et passer sur des roues carbones. En effet, après le cadre, les roues sont les pièces les plus importantes sur un vélo de route. Leur poids et leur rotation influent énormément sur le comportement de votre vélo. Pour faire simple, plus les roues sont légères, mieux c’est : elles ont un impact sur la capacité de freinage et d’accélération. Leur design joue aussi un grand rôle : plus les jantes sont profondes, plus les roues seront aérodynamiques et rigides.


La tendance aux vélos aérodynamiques est relativement récente, mais elle fait une grande différence, notamment pour les coureurs et les triathlètes qui veulent performer sur des parcours relativement plats. Les cyclistes amateurs seront quant à eux très satisfaits avec des roues légères et rigides, au prix raisonnable. Idéalement, si le budget le permet, il faudrait avoir deux paires de roues, une en aluminium pour l'entraînement et une en carbone pour les courses officielles.


Le choix de la transmission (automatique ou non) à la fois entre les différentes marques (Shimano, Sram et Campagnolo) et entre les différentes combinaison de plateaux et pignons est également très important pour la performance, notamment lors d’épreuves soit très plates et roulantes soit très cassantes (beaucoup de relances) ou en montagne.

Voici les grands classiques de transmission :

  • Le triple plateau (généralement 50x39x30 dents), adapté au pratiquant loisir en montagne ou bien au débutant qui craint de « manquer de braquet », mais aussi au voyageur au long cours qui à besoin de l’étagement maximum des vitesses pour pallier à toute éventualité...Cette transmission triple est en « voie de disparition », délaissée avec l’avènement de cassettes plus généreuses (en nombre de vitesses & dents) au profit du format de transmission dit Compact.

  • Le format Compact (50x34 dents), qui outre un léger gain de poids, permet surtout de couvrir à 95 % les plages de développements nécessaires à la majorité des utilisateurs avec des contraintes de fréquence de passages de vitesses moindres, donc moins de changements de rythme de pédalage et un confort d’usage bien supérieur.

  • Le double plateau (52x32 en général), beaucoup moins tolérant en développement, est réservé aux vélos de compétiteurs en général, ou bien ceux qui aiment emmener du braquet sur des parcours très roulants. On retrouve ces transmissions en général uniquement sur des produits typés compétition, ou bien très spécifiques tels que le Triathlon. Ce type de transmission reste réservé à des athlètes de bon niveaux capables de générer des watts assez facilement.

En plus de ce choix de transmissions, tu devras également choisir ta cassette afin d’avoir le bon nombre de pignons. Il faut garder à l'esprit que plus il y a de pignons ou de dents, plus il y aura de polyvalence dans les changements de vitesses du vélo et plus d'options pour avoir une bonne cadence sur certains terrains.

Pour les parcours plats on te conseille de choisir une cassette 11/25 ou 12/25 tandis qu’il te faudra plutôt des cassettes 11/28 et 11/30 pour rouler sur parcours vallonnés ou même sur des parcours montagneux (en fonction de ton niveau). Pour la haute montagne, dans l’idéal on te conseille de partir sur des cassettes 11/32 ou 11/34 afin d’avoir la possibilité de passer au braquet le plus petit possible si nécessaire.

Les chaussures de vélo

Pour le triathlon, on te conseille clairement de choisir des chaussures de triathlon plutôt que des chaussures normales de cyclisme. Pourquoi ça? Simplement car ces chaussures sont :

  • faites pour être enfilées rapidement et on sait que c’est très important pour ne pas perdre du temps lors des transitions.

  • conçues pour être portées sans chaussettes tout en restant confortables et en évitant les frictions.

  • souvent plus aérées et ont donc l'avantage de sécher rapidement.

Acheter des chaussures de vélo pour le triathlon n’est donc peut-être pas le premier achat que tu as prévu de faire si tu viens de te lancer dans ce sport. Cependant, on te les conseille clairement, surtout si tu as planifié plusieurs triathlons dans la saison. Tu gagneras des secondes précieuses lors des transitions et tu gagneras en confort surtout sur les longues distances. On se bat tous pour gagner de précieuses secondes sur les 3 sports, ce serait dommage de les perdre pendant les transitions !


Le casque

Élément indispensable de l’équipement de triathlon, le casque de vélo existe sous différentes formes selon la discipline. Mais dans tous les cas, sa fonction principale reste son aspect sécuritaire. Obligatoire sur toutes les épreuves officielles (les arbitres veillent au grain au niveau du parc à vélo mais également pendant la course) et plus que recommandé à l'entraînement, il est parfois difficile de s’y retrouver entre toutes ces normes, formes et prix. Quel que soit le modèle que tu décides d’acheter, il doit répondre aux normes CE EN 1078, obligatoires en Europe. Évite donc d’acheter un casque low cost sur un site d'e commerce chinois…

Il existe deux types de casque pour le triathlon :

  • Le casque de route “classique” : Légers et aérés, les casque de vélo pour la route doivent assurer une bonne pénétration dans l’air tout en conservant une ventilation efficace. Cette dernière se fait le plus souvent grâce aux nombreux trous présents sur le casque. Confortables, ils représentent la majorité des casques vendus. On te recommande ce type de casque si tu ne penses pas faire de nombreuses courses dans l’année et si le chrono n’est pas primordial pour toi.

  • Le casque aéro : Beaucoup plus aérodynamiques que les casques de route “classique” ces casques sont utilisés principalement sur des courses CLM (pendant des épreuves CLM du Tour de France par exemple) et des épreuves très roulantes. Il existe trois grandes familles de casques aérodynamiques : les casques à pointes longues, qui possèdent une “queue” dans le prolongement de la coque externe. Très intéressant durant le CLM, ils sont vite inutiles et contre productifs dans des épreuves de montagne et non roulantes. Les casques à pointes courtes deviennent la norme sur les épreuves chronométrées et représentent aujourd’hui la meilleure solution pour ceux qui recherchent un casque aérodynamique à condition de bien supporter le « confinement » lié à ce type de modèles. La meilleure alternative reste aujourd’hui le casque hybride. Plus bombés et moins aérés qu’un casque sur route, ils restent tout de même confortables et peuvent, la plupart du temps, être portés avec ou sans la visière.

On te conseille clairement d’investir dans un bon casque car il pourrait te sauver en cas de grosse chute en peloton sur des triathlons courtes distances ou en montagne lors de très longues et abruptes descentes. Notre conseil : un casque hybride qui permet d’allier confort et performance !

La course à pied, le véritable “money time” du triathlon

Le triathlon se perd en natation et se gagne en course à pied !

Dernière épreuve du triathlon, la course à pied est la véritable épreuve du triathlon, surtout sur des distances L et XXL. Elle arrive après de nombreuses heures passées dans l’eau et sur le vélo et peut s’avérer être un véritable calvaire si l’alimentation et l’hydratation n’a pas été bien gérée durant l’épreuve de vélo.

On entend souvent dire que le triathlon se perd en natation et se gagne en course à pied. C’est en effet surtout vrai pendant les épreuves olympiques car le drafting est autorisé rendant donc la fin de course véritablement trépidante sur le derniers kms de la CAP. Pour les autres épreuves et surtout pour les triathlètes non champions olympiques (c’est à dire nous !), il arrive souvent qu’une grande partie de l'énergie ait été utilisée sur les deux autres épreuves, rendant la partie course à pied beaucoup plus dure qu’un simple footing comme on le fait habituellement à l'entraînement. Le matériel sera potentiellement utile pour éviter d’aggraver la situation mais attention, comme pour le vélo, il ne fera pas de miracle !

Cette épreuve finale nécessite moins d’équipement (et donc moins de dépenses) mais il faut tout de même y accorder la même importance , surtout pour le choix de vos chaussures ! La plupart des triathlètes arrivent sur ce sport soit par le vélo soit par la course à pied. Logiquement tu fais donc partie de ces sportifs qui ont déjà des chaussures de running et qui ont donc l’habitude de ce type d’équipement.

Pour courir en triathlon, il existe peu de modèles exclusivement réservés à cet usage. En fait, il vous faut choisir des chaussures de course à pied adaptées aux spécificités du triathlon. À savoir : une foulée plus raccourcie, une pose de pied moins dynamique avec la fatigue et une course sans chaussettes !

Après pour le choix des chaussures on te recommande juste de faire comme d’habitude. Tu choisis donc des chaussures adaptées à ton poids et à la forme de ton pied ! Une fois que tu as trouvé la chaussure idéale, garde la !

Normalement on a fait le tour avec toi de la liste des équipements indispensables à la bonne pratique du triathlon en compétition !

Évidemment d’autres matériels tels qu’une montre GPS par exemple ou un capteur de puissance sur ton vélo seront des équipements utiles notamment lors de ton entrainement, mais ils ne sont pas indispensables pour commencer et surtout finir un triathlon !


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